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Football: Sion renoue (enfin) avec la victoire face à Bâle, Servette bat Lucerne

Ce mercredi soir en Super League, Sion s’est imposé à Tourbillon face à Bâle tandis que Servette a battu Lucerne à la Praille.

08 juil. 2020, 22:37
La joie de Pajtim Kasami (à droite) après son but.

Après douze matches sans victoire, le FC Sion retrouve la lumière. A Tourbillon, les Sédunois ont cueilli un succès (1-0) sans prix devant le FC Bâle.

Cette victoire, obtenue grâce à la dixième réussite de la saison de Pajtim Kasami, permet au FC Sion de basculer à nouveau du bon côté de la barre. Huitième, la formation de Paolo Tramezzani compte deux points d’avance sur le FC Thoune et quatre sur Neuchâtel Xamax. On peut donc à nouveau respirer en Valais après cette rencontre qui doit marquer le grand tournant. Elle a, en effet, souri à une équipe qui a retrouvé des valeurs que l’on croyait oubliées à jamais. Elle a, par ailleurs, sonné le glas des derniers espoirs du FC Bâle de cueillir le titre. Triste à mourir, la formation de Marcel Koller s’apprête à vivre une fin de championnat bien morose.

Pajtim Kasami (à droite), permet au FC Sion de basculer à nouveau du bon côté de la barre. Keystone

Le monde d’après réserve de belles surprises. Ainsi, Paolo Tramezzani avait bâti une équipe à vocation offensive, un 4-4-2 qui plaçait Ermir Lenjani et Pajtim Kasami sur les flancs. Cette option courageuse fut payante en première période face à un FCB diminué il est vrai par le poids des absences. Eray Cömert blessé et Omar Alderete suspendu, Marcel Koller devait, en effet, aligner deux espoirs en défense centrale, Elis Isufi et Jasper Van der Werff. La jeunesse de ce duo explique pourquoi le FCB a surtout joué avec le frein à main avec l’espoir de forcer la décision en rupture.

Expulsion de Birama Ndoye

Mais le scénario de la rencontre basculait avec l’ouverture du score de Kasami. L’international surgissait au second poteau sur un corner d’Anto Grgic pour amer une reprise du gauche imparable. Le plus dur commençait alors pour le FC Sion face à un adversaire contraint de lâcher les chevaux. Et c’était presque un miracle si le FC Sion pouvait préserver son avantage à la pause. Jan Bamert, face à Valentin Stocker puis à Fabian Frei, suppléait en effet son gardien sur la ligne. La tâche des Sélédunois se compliquait ensuite avec l’expulsion de Birama Ndoye à la 55e pour un second carton jaune que l’on avait vu venir déjà avant la pause. Seulement, Paolo Tramezzani a pris le risque – immense – de repartir en seconde période avec le Sénégalais.

Mais malgré une occasion en or pour Silvan Widmer (61e) et une domination écrasante, le FCB n’est pas parvenu à trouver la faille dans une défense sédunoise. Commandée de main de maitre par Bamert, elle a été portée par une solidarité sans faille que l’on n’avait plus vue depuis des lustres.

 

Avec Schalk, Servette brille. Sans, il tient

Réduit à dix dès la mi-temps après l’expulsion d’Alex Schalk, Servette a obtenu une victoire importante dans la course à l’Europe. Les Grenat ont battu 2-0 Lucerne en Super League mercredi.

En l’espace de quarante-six minutes, Alex Schalk aura tout vécu. Pour sa première titularisation de l’année 2020, le Néerlandais, longtemps blessé, a donné de la fluidité à un jeu offensif servettien qui en manquait terriblement ces derniers temps.

Expulsé à la 45e, Alex Schalk avait marqué un but et donné une passe décisive avant ça. KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI

C’est lui qui a ainsi obligé Marius Müller à un bel arrêt sur sa ligne dès la 2e minute. Mais le portier lucernois n’a rien pu faire 120 secondes plus tard, lorsque Schalk l’a allumé au second poteau. Dans tous les bons coups, le remuant attaquant a aussi su faire briller, à l’avant-dernière ou à la dernière passe. Omniprésent dans une excellente première période genevoise, il donnait beaucoup de rythme à la partie. C’est donc logiquement lui qui a offert le 2-0 à un Miroslav Stevanovic sur un centre en retrait (43e).

Bref, Schalk était plus que jamais dans le coup. Et puis, il a craqué, juste avant la pause. Semble-t-il submergé par l’émotion, il s’est fait l’auteur d’une poussette vengeresse sur Marco Bürki, qui venait de découper Stevanovic (45e+1). Lionel Tschudi n’a pu que lui indiquer la sortie et mettre fin au show. Regrettable, mais légitime.

Victoire importante pour l’Europe

Reste que Servette ne l’a pas payé. En évoluant toute la seconde période en infériorité numérique, l’équipe d’Alain Geiger (qui s’est également fait renvoyer en tribunes suite à l’expulsion de Schalk) a tenu, misant sur les transitions rapides, qui ont pu lui donner quelques occasions chaudes (comme Kyei à la 63e).

 

 

Même si Pascal Schürpf a notamment frappé la barre (80e), cela a été suffisant pour venir à bout d’un Lucerne dépassé, moins concentré que ces dernières semaines. Et surtout transpercé sur les côtés, au point que Fabio Celestini doive abandonner son 3-4-3 initial pour un 4-4-2 plus raisonnable après tout juste un peu plus de dix minutes. De quoi tout juste limiter les vagues servettiennes.

Mais de loin pas assez pour éviter une défaite qui coûte cher à l’équipe de Suisse centrale. Car dans la course à la quatrième place européenne a désormais deux points d’avance sur Zurich et trois sur Lucerne. Un tout petit matelas.

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