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Football: Sepp Blatter, ancien président de la FIFA, va porter plainte contre Gianni Infantino, son successeur

"Je veux qu'on reconnaisse qu'on m'a fait du mal à moi et à ma famille". Sepp Blatter, ancien président de la FIFA, assure qu'il va porter plainte, d'ici la fin de la semaine, contre son successeur, le Valaisan Gianni Infantino, pour tort moral.

29 mai 2019, 12:30
A 83 ans, Sepp Blatter conteste les montants divulgués par la FIFA sur le bonus qu'il aurait touché en marge de la Coupe du monde 2014 au Brésil.

L'ancien patron de la FIFA Sepp Blatter a annoncé mercredi son intention de déposer plainte contre son successeur Gianni Infantino et la FIFA. Le Haut-Valaisan compte le faire "avant la fin du mois", a-t-il affirmé dans un entretien à l'AFP.

"Nous avons une grande réunion (ndlr: mercredi après-midi) avec mes avocats pour présenter la plainte qui va être déposée avant la fin du mois à Zurich", visant Gianni Infantino et la FIFA, a déclaré M. Blatter.

"C'est compliqué car cela relève du civil et du pénal. La plainte numéro 1, c'est le tort moral qui m'a été fait par la FIFA, en publiant des chiffres qui ne correspondent pas à ce que j'ai reçu. La FIFA ne l'a jamais corrigé, malgré les demandes de mes avocats, notamment sur le bonus de la Coupe du monde 2014 (au Brésil) que je n'ai jamais reçu", a expliqué l'ancien patron du football mondial, âgé de 83 ans et contraint à la démission en 2015 à la suite du plus gros scandale de corruption de l'histoire de l'instance, puis suspendu.

 

 

"La conscience tranquille"

Blatter conteste les allégations selon lesquelles, à la suite du Mondial 2014 il aurait reçu un bonus de 12 millions de francs. "Je veux qu'on établisse, par la justice, ou que la FIFA le fasse avant, que les infos données étaient erronées. Ce qu'a touché le président a été décidé et visé d'abord par la Commission des finances puis par le Comité exécutif, puis par la Commission de contrôle et de conformité. C'est pourquoi j'ai la conscience tranquille", a-t-il ajouté.

"Je veux qu'on reconnaisse qu'on m'a fait du mal à moi et à ma famille, c'est une question d'honneur", a encore insisté le Haut-Valaisan, à une semaine du congrès de la FIFA à Paris le 5 juin où son successeur Gianni Infantino, seul candidat, doit être réélu pour une deuxième mandat.

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