Le huis clos, une année déjà
Voilà une année très exactement que les premiers huis clos ont été instaurés dans les stades suisses. Les uns, depuis lors, courent, patinent ou roulent devant des gradins déserts, en silence. Les autres n’ont plus l’occasion de vibrer, d’encourager et de s’époumoner devant un match ou une manifestation sportive. Les sportifs et leurs supporters évoquent leur manque réciproque.
Marc Gerber n’avait jamais connu le soutien à distance au Servette FC. Il tombe dans la marmite de la passion pour les Grenat à l’âge de 7 ans. «Mon premier match était une rencontre amicale contre le FC Liverpool en 1981», se souvient-il précisément. L’événement se passe au stade des Charmilles. Quarante ans plus tard, dont plus d’une trentaine vécue comme abonné et une délocalisation au stade de Genève, sa passion n’a jamais souffert des vicissitudes du club.
Les matchs: des cris dans le salon
«Même...