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Football - Ligue des nations: l'équipe de Suisse n'a pas su dépasser ses limites

Encore une désillusion! L'équipe de Suisse n'a pas su dépasser ses limites contre l'Angleterre pour espérer décrocher le podium de la Ligue des nations.

10 juin 2019, 11:23
A l'image de Xherdan Shaqiri, la Suisse a manqué de ce supplément d'âme qui lui permettrait de décrocher un résultat.

"Nous devons aller au-delà de nos limites pour battre un adversaire comme l'Angleterre !" En une seule phrase, Xherdan Shaqiri a tout dit.

A Guimaraes où il a dû être remplacé à la pause face à l'Angleterre en raison d'une douleur au mollet, le double vainqueur de la Ligue des Champions n'a pas, justement, repoussé ses limites. Avec un Shaqiri sans éclair à l'exception de cette passe lumineuse vers Granit Xhaka pour l'unique occasion suisse de la journée, la performance de l'équipe de Suisse fut vraiment sans relief.

 

Sans un Yann Sommer retrouvé, sans un Fabian Schär et un Nico Elvedi remarquables en défense centrale et sans une grande part de chance - les Anglais ont trouvé à trois reprises les poteaux -, jamais la Suisse n'aurait pu "survivre" jusqu'à cette séance de tirs au but perdue sur la frappe de Josip Drmic détournée par Jordan Pickford. "Nous sommes toujours la petite Suisse et nous le resterons à l'avenir", glisse Xherdan Shaqiri. Mais la contre-performance contre l'Angleterre n'altère pas sa foi en l'avenir. "Nous sommes parvenus ces derniers mois à élever notre niveau de jeu, avance-t-il. Encore une fois, les options que nous avons choisies pour aider à la progression de l'équipe sont les bonnes."

Le parfait alignement des étoiles

Valeureuse mercredi contre le Portugal qui ne se serait jamais imposé sans la classe de Cristiano Ronaldo et le jour sans de Yann Sommer aussi, la Suisse quitte ce "Final Four" de la Ligue des Nations avec bien sûr le même goût d'inachevé que l'an dernier au soir de sa défaite 1-0 devant la Suède en huitième de finale de la Coupe du monde. Il manquera toujours à l'équipe de Suisse ce petit quelque chose qui fait toute la différence comme pour la Grèce à l'Euro 2004, pour la Turquie à l'Euro 2008, pour le Costa Rica à la Coupe du monde 2014 et pour l'Islande à l'Euro 2016. Quatre équipes qui ne sont pas supérieures à la Suisse mais qui ont vu un jour toutes les étoiles s'aligner pour "écrire l'histoire" selon l'expression martelée sans cesse par Vladimir Petkovic et ses joueurs.

 

Pour que les étoiles se retrouvent - enfin - dans le bon alignement, il convient de pouvoir s'appuyer sur toutes ses forces vives. A Porto et à Guimaraes, les absences de Breel Embolo et d'Admir Mehmedi ont été regrettables. Le Bâlois et le Zurichois auraient sans doute apporté bien plus que Renato Steffen et que Josip Drmic, dont les introductions en cours de match furent bien malheureuses. Dans l'attente de l'éclosion de Noah Okafor, que Vladimir Petkovic a introduit dimanche en fin de match pour lier à jamais son destin à celui de l'équipe de Suisse, il faut espérer qu'aucun cadre ne manquera à l'appel le 5 septembre prochain en Irlande.

Le rendez-vous capital du 5 septembre

A Dublin en effet, la Suisse livrera un match capital dans le tour préliminaire de l'Euro 2020. Après le nul concédé à Bâle devant le Danemark (3-3), Vladimir Petkovic et ses joueurs n'auront aucun droit à l'erreur face à l'Eire. Ne pas se qualifier directement pour l'Euro 2020 ferait tache dans le tableau. Même si la première place obtenue lors de la phase de poules de la Ligue des Nations offrira un joker à l'équipe de Suisse sous la forme d'un barrage à quatre si elle devait être devancée par le Danemark et l'Eire. "Je n'imagine pas une seule seconde vivre un tel scénario", lâchait Haris Seferovic avant le "Final Four" de Porto et de Guimaraes. A lui de démontrer qu'il sera effectivement bien improbable sur la pelouse de l'Aviva Stadium où la Suisse avait livré le 25 mars 2016 - défaite 1-0 - l'un de ses... pires matches sous l'ère Petkovic.

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