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Football - Ligue des champions: malgré deux buts du Bayern à Madrid, le Real se qualifie pour la finale

Il ne fallait pas arriver en retard, ce mardi, à Santiago Bernabeu, pour le match retour de la première demi-finale de la Ligue des champions 2018. Après 10 minutes, il y avait déjà 1-1 entre le Real Madrid et le Bayern Munich. Mais au final, grâce à un nul 2-2 et un doublé de Benzema, ce sont les Espagnols qui filent en finale.

01 mai 2018, 22:37
Karim Benzema s'est offert un doublé qui qualifie Madrid pour la finale.

Karim Benzema a été le grand artisan de la qualification du Real Madrid pour sa troisième finale consécutive de la Ligue des champions. Le Français a signé un doublé qui a ruiné les chances d'un Bayern Munich n'ayant obtenu qu'un nul 2-2 à Santiago-Bernabeu une semaine après s'être incliné 2-1 à l'aller.

 

 

Dire qu'il est la cible régulière des critiques depuis des années... A se demander ce que doit encore faire Benzema, quelles preuves il doit apporter, pour enfin être considéré comme l'immense joueur qu'il est. L'ancien junior de l'Olympique Lyonnais a évité au Real Madrid de revivre contre le Bayern exactement le même psychodrame qu'au tour précédent face à la Juventus (défaite 3-1).

1-1 après 10 minutes

Et il fallait bien tout le talent de l'avant-centre mardi, puisque les Bavarois avaient inscrit le 1-0 dès la 3e minute par Joshua Kimmich, à l'affût après une intervention catastrophique de Sergio Ramos. Benzema a tout d'abord conclu de la tête, à la 11e, un des plus beaux mouvements collectifs de la saison, au cours duquel pas de moins de 28 passes ont été effectuées sur plus de deux minutes.

Puis le Français - qui a également abattu un énorme travail de l'ombre pour l'équipe - a fait chavirer le public merengue 20 secondes seulement après le début de la seconde période, en profitant d'une bourde monumentale du portier Sven Ulreich. Karim Benzema - qui dispute tout de même sa... neuvième saison au Real - affiche désormais 55 réalisations en Ligue des champions, soit le sixième meilleur total de tous les temps, à quatre longueurs de l'Ukrainien Andreï Shevchenko. Pas si mal pour un joueur qui est loin de faire l'unanimité auprès d'un public nombreux !

Mais, une fois la joie du moment évaporée et en dépit de l'excitation à l'idée d'aller cueillir une treizième fois le trophée majeur du football de club, la famille merengue se souviendra de la gêne qu'elle a probablement ressentie sur l'ensemble de cette double confrontation. La même gêne qui flotte dans l'air madrilène depuis des mois, jusqu'à être devenue nauséabonde le soir du match retour contre la Juve.

Real fragile en défense

Non, le double champion d'Europe en titre n'impressionne pas. Pire même, il inquiète par sa fragilité défensive et, encore plus surprenant, par l'incohérence de ses mouvements offensifs, le plus souvent nés d'une saillie individuelle (l'égalisation mise à part). Et personne n'oubliera que le Bayern a dominé son adversaire dans à peu près toutes les statistiques du match, à l'aller comme au retour.

Et qu'il y avait matière à siffler penalty contre Madrid pour une main de Marcelo dans le temps additionnel de la première mi-temps ! De quoi donner du grain à moudre à tous ceux qui affirment que le Real est systématiquement protégé, si ce n'est favorisé, par l'arbitrage.

 

 

Les Allemands auraient ainsi été bien mal payés avec une défaite, compte tenu de tout ce qu'ils avaient entrepris dès le coup d'envoi. Même le 2-2 signé à la 63e par James Rodriguez (prêté par le... Real) ne constituait qu'un bien trop maigre salaire. Il en fallait encore un au Rekordmeister pour faire choir le plus grand club de l'histoire. Encore un but, qui n'est jamais venu.

 

 

Navas héroïque

Malgré plusieurs occasions, notamment un tir de Corentin Tolisso boxé par Keylor Navas (74e). Le gardien costaricien s'est encore interposé à la 93e, privant in extremis Robert Lewandowski d'un ballon ayant clairement le poids de la qualification.

La Bavière se réveillera donc mercredi matin avec une sévère gueule de bois, c'est une certitude. Pas de celles, toutefois, que l'on accepte de bon coeur en cela qu'elles ressuscitent la soirée festive de la veille. Bien au contraire.

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