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Football – Ligue des champions: le Bayern humilie le Barça et s’offre les demi-finales

Le rouleau compresseur munichois a imposé sa loi durant le quart de finale qui l’opposait au FC Barcelone, qui a fini écrasé 8 à 2.

14 août 2020, 22:58
Thomas Müller et Serge Gnabry peuvent exulter: ils ont proposé au Barça une démonstration de force.

Il faudra être très fort pour empêcher le Bayern Munich d’aller remporter la Ligue des champions. Les Allemands, vainqueurs 8-2, ont dévoré Barcelone vendredi et sont qualifiés pour les demi-finales.

Dans cette démonstration (le mot est faible!), Thomas Müller a eu l’étoffe du héros. Auteur d’un doublé, celui que l’on a souvent cru moins en verve a une fois de plus démontré qu’il reste un attaquant de très haut niveau. Capable de jouer, de faire jouer, de créer et de marquer, l’homme aux dix buts en Coupe du Monde n’est vraiment pas fini pour le football. Et encore moins dans ce Bayern, qui n’est toujours pas tombé sur un concurrent à sa hauteur depuis la nomination d’Hans-Dieter Flick au poste d’entraîneur en novembre dernier. Le Barça n’a rien pu y faire.

 

 

Le Barça a existé vingt minutes

Les matchs à élimination directe ne sont pas là pour consacrer l’attentisme. Ce «Final 8», avec des rencontres où tout se joue en 90 minutes au lieu des 180 habituelles, a le mérite de laisser peu d’alternatives aux équipes: la passivité ne paye pas.

Alors ni le Barça, ni le Bayern ne voulaient s’inspirer de la dernière demi-heure de l’Atalanta Bergame (défaite 2-1 contre le PSG) ou de la prestation insipide de l’Atletico Madrid (battu 2-1 par Leipzig). Dans cette Ligue des champions au format inédit, il faut provoquer l’adversaire, le forcer à faire l’erreur, pour espérer se qualifier. Et il faut croire que c’est le meilleur à ce jeu-là qui a le droit de passer en demi-finale.

 

 

Dans la partie de vendredi, les Catalans n’ont fait illusion qu’une vingtaine de minutes, non sans allant. Grâce à l’égalisation de David Alaba contre-son-camp deux minutes après l’ouverture du score bavaroise (le premier but de Müller) sur un centre de Jordi Alba.

Il y a aussi eu ce duel remporté par Manuel Neuer devant Luis Suarez (9e) ou ce poteau trouvé par Leo Messi mais qu’aucun de ses coéquipiers n’a eu la lucidité de pousser au fond (10e). Le Barça existait, il se livrait même en profitant des espaces laissés par la défense munichoise.

Un Bayern qui sait presque tout faire

Mais le plan avait quelque chose de trop limité. Comme l’impression que Quique Setien, l’entraîneur improbable de ce qui devrait être plus qu’un club, n’avait pas cherché à assumer les ambitions qui doivent être celles d’une équipe qui a tant émerveillé, au fil des décennies.

Le contraste avec l’homme qui s’est dressé sur le banc d’en face est saisissant: inconnu il y a encore un an, Flick a complètement inversé la dynamique bavaroise. C’est simple: le Bayern est complet et presque injouable.

 

 

Vendredi, c’est allé dans tous les sens. Avec un pressing haut ou une capacité à accélérer dans le dernier tiers, le champion d’Allemagne sait faire énormément de choses. Surtout, il peut marquer dans toutes les séquences.

Quand son meilleur buteur Robert Lewandovski doit patienter jusqu’à la 82e pour enfin trouver le chemin des filets, ce sont Ivan Perisic (21e), Serge Gnabry (27e), Müller (31e), Joshua Kimmich (63e) ou même Philippe Coutinho, prêté justement par le Barça (85e et 89e), qui sont là pour profiter des brèches créées.

Que ce soit Manchester City ou l’Olympique Lyonnais (qui s’affrontent samedi), son adversaire en demi-finale mercredi prochain a de quoi être inquiet. Cela vaut pour l’Europe entière, et notamment le PSG et Leipzig.

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