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Football: La Suisse qualifiée à moins d’un tremblement de terre

A Saint-Gall, l’équipe de Vladimir Petkovic est finalement venue à bout de la Géorgie, l’emportant 1-0 et validant quasiment son billet pour l’Euro 2020.

15 nov. 2019, 23:25
Cédric Itten a délivré l'équipe de Suisse.

Il aura fallu attendre la 77e minute et un but de l’improbable Cédric Itten pour faire sauter le verrou géorgien, avec une victoire 1-0 à la clé. Voici donc la Suisse sur l’autoroute qui mène à l’Euro 2020. Elle ne devra en effet plus qu’obtenir un point pour valider définitivement son ticket. Et ce dès lundi à Gibraltar. Autant dire, sans trop s’avancer, que la qualification est dans la poche. Et les Irlandais, au repos hier soir, de pleurer…

Nombreux absents côté suisse

Rien n’a cependant été évident à Saint-Gall. D’abord, grosse surprise au coup d’envoi pour le public. Pas de trace d’Haris Seferovic sur le terrain. L’attaquant de Benfica s’étant blessé derrière la cuisse gauche lors de l’échauffement jeudi soir, a cédé sa place au dernier moment à Ruben Vargas, précisément 10 petites minutes avant le début d’une partie qu’il ne fallait perdre sous aucun prétexte. Remuant et très prometteur, le joueur d’Augsbourg fêtait ainsi sa deuxième sélection avec l’équipe de Suisse. Le jeune homme de 21 ans a beau avoir scoré à trois reprises en 11 rencontres de Bundesliga cette saison – lors de ses trois premiers matchs avec le club allemand –, il ne possède toutefois pas l’expérience de son aîné, même s’il s’est révélé intéressant.

Une expérience qui aurait été bienvenue et fort utile au sein d’une formation rajeunie pour cet avant-dernier rendez-vous des qualifications. De huit éléments importants indisponibles, on est donc passé à neuf. Coup dur. Car force a été de constater qu’il a manqué quelque chose à l’offensive. Outre celle de Seferovic, l’ombre des attaquants Xherdan Shaqiri – aucun match disputé durant ces éliminatoires –, Admir Mehmedi, Breel Embolo, Mario Gavranovic ou encore Josip Drmic a plané sur le Kybunpark. Et ce n’est de loin pas le partenaire de Vargas aux avant-postes, soit Albian Ajeti, qui a fait oublier tous ces absents. Pas idéal, donc, pour trouver la faille.

La Géorgie a fait bloc

Car là était le problème, comme on pouvait s’y attendre. Sur ce point-là, aucune surprise. La Géorgie a fait bloc, de manière compacte, ne laissant que peu d’espaces devant son but aux Suisses. Des Suisses qui ont néanmoins affiché de bonnes intentions dès l’entame des débats. Le gardien Loria Giorgi s’est d’ailleurs imposé trois fois de suite entre les 8e et 10e minutes du match. Néanmoins, les hommes de Petkovic procédaient la plupart du temps par des tirs lointains, certes percutants, ou des centres. Mais leur domination restait écrasante en première mi-temps.

A ce propos, Stephan Lichtsteiner s’est montré actif et très disponible dans cette période, en dépit du déchet constaté dans la plupart de ses centres. Ainsi, le jeu helvétique basculait quasiment tout le temps du côté droit. A gauche, Renato Steffen n’appelait pas suffisamment le ballon. Ricardo Rodriguez, lui, avait été replacé dans l’axe de la défense. Et ce dernier a bien fait son boulot, se portant même quelques fois à l’avant et adressant de bons tirs.

Au final, l’issue a donc été heureuse, alors que les spectateurs commençaient franchement à douter. La Suisse s’est en effet montrée bien moins à son avantage après la pause. La Géorgie aurait même pu ouvrir le score. Comme par ailleurs à une reprise en début de match (20e), avec une très chaude alerte: Girogi Kvilitaia, alors au sol après une intervention de Manuel Akanji, a pu reprendre le ballon et ajuster le poteau, sur une des rares ruptures de son équipe à ce moment-là. Mais un certain Itten est passé par-là, bien plus tard, pour classer l’affaire.

Sélim Biedermann / le Journal du Jura

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