Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Football: l'Atlético Madrid gagne la finale de l'Europa League face à l'OM

A l'issue d'une deuxième mi-temps où il a joué à sens unique, l'Atlético a logiquement remporté la finale de l'Europa League mercredi soir face à l'OM. Et ce grâce notamment à... l'international français Antoine Griezmann, auteur de deux buts.

16 mai 2018, 22:38
Antoine Griezmann félicité après avoir ouvert la marque pour l'Atlético Madrid à la 21' minute.

Mercredi soir à Lyon, l'Atlético s'est imposé 3 à 0 face à l'OM et a remporté la finale de l'Europa League.

L'Atletico Madrid a gagné l'Europa League 2018. En finale à Lyon, le club espagnol a battu Marseille 3-0 grâce notamment à un doublé de Griezmann.

L'attaquant français de l'Atletico a ouvert le score pour les Colchoneros à la 21e, après une grosse erreur d'Anguissa. Il a doublé l'avance des siens dès la reprise (49e). Gabi a scellé le score final à la 89e.

C'est la troisième fois que les Madrilènes remportent cette compétition, après 2010 et 2012.

 

 

Les buts

Antoine Griezmann ouvre la marque pour l'Atlético Madrid à la 21' minute:

 

 

Deuxième but de Griezmann à la 49'!

 

 

But de Gabi à la dernière minute!

 

 

 

Actes manqués et efficacité maximale

Une histoire d'acte manqué, de destin cruel, de solidité et d'efficacité maximale. A croire que tout était écrit. Que tout était cousu de fil blanc bien avant le coup d'envoi de cette finale dont les deux acteurs n'ont jamais vraiment réussi à dépasser le rôle qu'on leur avait attribué a priori.

Des Marseillais dont l'immense coeur à l'ouvrage n'était tout simplement pas assez grand pour compenser tous leurs manquements. Des Madrilènes plus serruriers que matelassiers, l'horreur du risque vissé au corps, mais cette capacité, aussi, de saisir l'opportunité lorsqu'elle se présente. Et elle s'est présentée.

On jouait la 21e minute à Lyon quand André-Frank Zambo Anguissa laissa filer comme un bleu une passe plein axe pas des plus judicieuses de son gardien Steve Mandanda. Une erreur fatale dont a froidement profité Antoine Griezmann, le gamin de Mâcon (à 60 km de Lyon), l'homme des finales maudites de 2016 (défaites contre le Real Madrid en Ligue des champions et contre le Portugal à l'Euro). Celui qui rêve tant de jouer le scenario inverse cette année et qui sans doute, désormais, n'a plus que le 15 juillet et Moscou en tête.

Pas de zèle

L'Atleti n'avait rien produit auparavant. Il n'a pas fait de zèle non plus après, cramponné à cet avantage si peu conforme au début de la rencontre. Car c'est bien l'OM qui aurait dû marquer le premier, ayant tenté sa chance trois fois - sans toutefois jamais cadrer - avant l'ouverture du score du blondinet rojiblanco.

Mais alors que personne ne saurait reprocher à Adil Rami et Bouna Sarr d'avoir échoué (dans des positions difficiles), l'accueil que réservera le peuple phocéen à Valère Germain pourrait bien être encore plus froid que celui qui semble promis à Zambo Anguissa. Plus froid ou plus chaud...

Titularisé à la pointe marseillaise, l'ancien attaquant de Monaco et Nice a brisé l'élan de son équipe en ne convertissant pas une occasion en or née de l'imagination et du talent de Dimitri Payet, lequel s'était appuyé sur Florian Thauvain avant de servir son avant-centre dans un fauteuil. L'Olympique de Marseille, attendant depuis si longtemps sur le quai de la gloire un rapide qui ne part désespérément pas, avait déjà raté son train à la... 4e minute.

L'édifice espagnol

L'équipe de Rudi Garcia l'a définitivement compris à peine de retour des vestiaires, quand Griezmann - ce fan de la première heure qui dirige souvent l'OM dans le jeu de simulation Football Manager - a finement doublé la mise à la 49e. Elle n'a dès lors plus existé chez Jean-Michel Aulas où, plutôt que de "mettre le feu", elle s'est inexorablement consumée de l'intérieur.

Dommage, cependant, que la tête de Kostas Mitroglou à la 81e se soit écrasée sur le poteau, car les dernières minutes auraient tout de même pu être épiques. Au lieu de cela, Gabi a achevé les Marseillais à la 89e.

Une désillusion collective, mais aussi un cauchemar individuel. Celui de Payet, incertain pour cette finale et qui a dû sortir à la 21e, la cuisse meurtrie. Et le capitaine de l'OM de quitter la pelouse en pleurs, bien conscient qu'il avait perdu, mercredi, plus qu'un titre mais aussi, probablement, sa place dans la liste des vingt-trois Français retenus pour la Coupe du monde que dévoilera jeudi Didier Deschamps.

Le bloc madrilène, fidèle à lui-même malgré l'absence de son entraîneur suspendu Diego Simeone, a donc triomphé, après ses deux échecs en finale de la C1. L'Atletico ajoute ainsi une pierre de plus au grandiose édifice que ne cesse de bâtir actuellement le football espagnol, avec un sixième sacre en neuf ans en Europa League (trois pour les Colchoneros, trois pour le FC Séville).

Au Real Madrid de parfaire l'oeuvre en s'offrant une troisième Ligue des champions consécutive, le 26 mai contre Liverpool. Aux Reds de Mohamed Salah d'entretenir une lueur d'espoir dans les rangs des concurrents du Futbol.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias