Gelson Fernandes parle d’une voix calme. Branché sur son téléphone portable, le joueur de l’Eintracht se promène dans les rues de Francfort. Il s’excuse d’interrompre la conversation. «Une minute, s’il vous plaît», sollicite-t-il. Des mots d’encouragement prononcés en allemand parviennent à l’autre bout du fil. «C’est incroyable. Même des policiers nous arrêtent pour nous dire de «continuer comme ça», rigole-t-il en reprenant le dialogue. Il entame sa troisième saison avec la tunique rouge et noir. Il l’espère aussi animée que la précédente.
Une moyenne de 49 460 spectateurs
Le Valaisan et son club surfent durant dix mois sur une vague porteuse qui les conduit en demi-finale de la Ligue Europa. Ils séduisent l’Allemagne dont ils demeurent les uniques survivants en compétition européenne dès le mois d’avril. «L’euphorie demeure. Comment ne pas être motivé quand tu joues dans un stade à guichets fermés contre Tallin et face à Vaduz en qualifications...