Gelson et Edimilson Fernandes sont des footballeurs privilégiés. Si les cousins demeurent en attente de la reprise de la compétition en Bundesliga, ils possèdent quelques semaines d’avance sur leurs collègues de Super League. L’Eintracht Francfort, le club de Gelson, et Mayence, celui d’Edimilson, leur ont permis d’abandonner rapidement leur statut de confiné sportif à domicile. Les deux formations organisent depuis le début du mois d’avril des séances de travail collectif sur leurs sites d’entraînement. «Nous avons connu trois semaines de coupure durant lesquelles nous avons travaillé de manière individuelle chez nous. Cette situation devenait pesante», avoue Edimilson.
Des contrôles de température et des tests
Les retrouvailles s’opèrent dans des conditions d’encadrement sanitaire très strictes. «Nous avons cinq ou six vestiaires à disposition. Toutes les portes sont ouvertes, nous ne touchons aucune poignée. Un employé du club appuie sur les boutons de l’ascenseur», explique le milieu de terrain de l’Eintracht.