Il a troqué son éternel costard noir pour des shorts et un polo floqués Olympique de Marseille. Sinon, Rudi Garcia est le même que derrière un petit écran: des yeux bleus perçants, le visage dur et la voix grave, qui contrastent avec cette sympathie qui se dégage dès le premier contact.
Ce qui devait ressembler à un tac-au-tac de trois ou quatre questions à vitesse grand V pour la venue de l’OM et de son entraîneur en Valais, s’est finalement transformé en une entrevue d’une demi-heure, où le Garcia-Express a passé en revue son Olympique, la Ligue 1 et le football européen.
Dans le grand salon de l’hôtel des Bains de Saillon, où réside son club durant le Festival des Alpes, l’entraîneur des Phocéens a évoqué ce Marseille en reconstruction.
Un club qui espère retrouver sa place à l’échelle nationale et européenne, malgré la concurrence des autres grands de...