Ils ont la gueule grande ouverte et ne veulent surtout pas la fermer. Pour une fois qu’ils peuvent rugir, les trois lions représentés sur l’écusson de l’équipe d’Angleterre entendent bien maintenir cette posture dans l’arène mondiale jusqu’à la finale samedi prochain. Voilà quelques années que les fauves anglais sont frustrés. Affamés. De succès. Depuis 1990, année de leur dernière demi-finale, ils n’ont eu droit qu’à des miettes. «Une éternité…», soupire le trentenaire Laurent Cereda. Le Valaisan, Anglais par sa mère, n’avait pas pu vivre cet instant magique. Il entend bien se rattraper cette année. Jamais lui et l’ensemble des supporters anglais n’avaient autant vibré durant une Coupe du monde depuis lors. «Même si on a vécu d’autres moments assez forts, c’est vrai que ça n’a jamais duré aussi longtemps qu’au cours de cette édition.»
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