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Coupe du monde 2018: Valon Behrami se bonifie comme le bon vin

Héroïque face au Brésil malgré des adducteurs qui sifflent, Valon Behrami se bonifie comme un bon vin à l’alliage fragile mais goûtu. Il sera encore attendu vendredi contre la Serbie.

18 juin 2018, 19:46
Valon Behrami et la Suisse affrontent la Serbie vendredi.

Vingt ans. Vingt ans qu’un joueur n’avait pas subi, selon l’expert en statistiques Opta, au moins dix fautes dans un même match de Coupe du monde. Après l’Anglais Alan Shearer, rudoyé illicitement à onze reprises par la Tunisie en 1998, c’est Neymar qui, dimanche, a eu droit à un traitement de faveur particulièrement lourd (10 fautes). L’œuvre d’une équipe de Suisse rugueuse - un mal nécessaire pour accrocher le Brésil (1-1) - mais vaillante et emmené par un Valon Behrami chevaleresque. Depuis que la planète football a redécouvert (ou découvert tout court) le bourreau d’un soir de Neymar, tous soulignent, à la notable exception du peuple brésilien (lire ci-dessous), l’incroyable performance de l’homme aux 80 sélections. Ses statistiques parlent d’elles-mêmes: en courant 7,7 kilomètres, il a gagné 75% de ses duels (15/20), dont six tacles victorieux l’ont été sur le seul Neymar. Le tout en ne concédant «que» quatre fautes,...

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