Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Boycott du "Nouvelliste": Christian Constantin répond aux rédacteurs en chef

"Vous voyez ma proposition comme une entrave à la liberté de la presse et je vous vois comme les naufragés du Titanic qui écoutent encore l'orchestre quand le bateau coule." Christian Constantin répond aux critiques des rédactions romandes suite au boycott du "Nouvelliste"

01 août 2019, 10:32
Le président du FC Sion l'assure: la presse, sous sa forme actuelle, est condamnée (archives).

Dans une lettre publiée sur le compte Twitter du FC Sion, le président Christian Constantin a répondu au communiqué de presse des rédacteurs en chef des médias qui lui demandaient de cesser son boycott envers "Le Nouvelliste".

Dans une longue missive, le président sédunois revient sur sa demande de disposer d'un espace libre dans les colonnes du quotidien. Il regrette que la direction ne soit pas entrée en matière dans la mesure où il était prêt à offrir des contreparties autres que la fin du boycott.

 

 

Après avoir estimé que la presse privée vivait son crépuscule économique, Constantin précise qu'il adressera un courrier séparé pour les entreprises "subventionnées" (sic).

Toujours prompt à chercher la formule qui claque, le Valaisan explique que l'espace libre obtenu dans les colonnes du "Nouvelliste" lui aurait permis de lancer un véritable débat. "Malheureusement, vous n'êtes pas encore dans cette optique (...). Vous voyez ma proposition comme une entrave à la liberté de la presse et je vous vois comme les naufragés du Titanic qui écoutent encore l'orchestre quand le bateau coule."

De son côté, «Le Nouvelliste» confirme que le président du FC Sion a réclamé la gratuité d’une page gérée par ses services dans le journal lors des discussions engagées pour la levée du boycott. Exigence à laquelle il était déontologiquement impossible de satisfaire, rappelle le média valaisan. 

Votre publicité ici avec IMPACT_medias