Bernard Challandes, vous n’êtes pas passé loin d’une qualification pour l’Euro 2020. Quels sentiments prédominent?
Ils sont partagés. Lors du tirage au sort, nous savions que ce serait extrêmement difficile. Nous faisions office de Petit Poucet. Et je parle par rapport à la Bulgarie et au Monténégro, je n’évoque même pas l’Angleterre et la République tchèque.
Dès lors, au départ, il n’a jamais été question de qualification. A priori cette phase, de groupe devait nous servir à progresser, nous situer et préparer les barrages (le Kosovo s’est qualifié en remportant sa poule en Ligue des nations) que nous disputerons fin mars. Et finalement, à deux matches du terme, nous étions encore dans la course.
Avec un peu de recul, l’amertume – consécutive à notre défaite en République tchèque lors de l’avant-dernier match, le seul où nous avons joué avec retenue – a vite été atténuée par la très bonne campagne...