Vous êtes le footballeur valaisan du siècle. Que vous inspire ce titre décerné par le public, les clubs et les spécialistes?
Une grande fierté. Pour être franc, je ne savais pas à quoi m’attendre par rapport à cette élection. Quels seraient les critères? Le vainqueur serait-il vraiment représentatif du Valais? J’ai vite compris que la démarche et le processus étaient sérieux. Après, il faut bien être conscient que le football est un sport collectif. A l’instar des autres nominés, j’avais besoin de mes coéquipiers autour de moi pour exister. Je le prends aussi comme une reconnaissance de mon parcours et le pari d’avoir tout sacrifié pour devenir professionnel très jeune.
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En quelque sorte, vous êtes désormais l’ambassadeur du football valaisan…
J’en suis conscient. C’est une grande responsabilité. D’ailleurs, le titre de footballeur du siècle me gêne un peu....