Le mercato, notre feuilleton de l’été
Un été sans Coupe du monde, sans Euro et sans Jeux olympiques, c’est un peu le cauchemar des médias sportifs en quête de gros événements pour tenir en haleine leur lectorat. Heureusement, il y avait le mercato, cette délicieuse période où les clubs, encouragés par des multinationales, des mécènes et, désormais, un Etat – le Qatar – articulent des chiffres que la décence devrait nous inciter à taire. 250 millions pour Neymar, c’est fait. Restent à débaucher, entre autres: Kylian Mbappé pour 200 millions, Ousmane Dembélé pour 170 millions et Philippe Coutinho pour 150 millions.
Je veux bien être traité de gauchiste, de naïf et de doux rêveur, voire d’illuminé qui ne comprend rien au business ni à la mondialisation – puisque c’est l’argent du Qatar qui a réglé le transfert -, mais j’avoue que 250 millions pour Neymar, aussi génial soit-il – et...