«Pa Capona», voilà huit lettres qui collent aux crampons des footballeurs bédjuis depuis la création du FC Isérables. Un club qui a dû au fil des décennies repousser les limites de l’impossible pour se maintenir en vie.
Longtemps exilés en plaine entre Martigny et Sion, les joueurs verts ont dû attendre 1982 pour enfin évoluer réellement à domicile. Sur les pentes abruptes du village – après six années de chantier et un statut bien mérité de «terrain de l’impossible», le stade des Combes était inauguré.
C’est d’ailleurs par respect pour ses glorieux anciens et bâtisseurs de l’extrême que la nouvelle génération bédjuasse a relancé en 2015, après que le FC Isérables a végété en état de «mort clinique» durant trois saisons. «Par rapport à tous les efforts qui avaient été consentis par le passé pour que ce club et ce stade existent, nous n’avions pas le droit de baster», lâche...