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VTT: le Valais envisage des Mondiaux multidisciplines d’ici à 2025, au plus tôt

Sollicitée par Swiss Cycling et Valais-Wallis Promotion, la fédération valaisanne a créé un groupe de travail afin de réfléchir à un dossier de candidature. Il y aurait plusieurs destinations impliquées.

09 mars 2020, 12:00
Grächen avait accueilli les Mondiaux de marathon en septembre dernier.

Après la route, le Valais accueillera-t-il, un jour, l’élite mondiale du VTT? L’idée, soumise par Swiss Cycling et relayée par Valais-Wallis Promotion, trotte désormais dans l’esprit des dirigeants de la fédération valaisanne, laquelle a mis sur pied un groupe de travail afin de réfléchir à cette possibilité. «Il faut savoir que c’est Swiss Cycling qui a rencontré Valais-Wallis Promotion afin d’envisager un championnat du monde en Suisse», explique Steve Morabito, président de la fédération valaisanne. «Là-dessus, Valais-Wallis Promotion nous a sollicités. Très vite, nous avons adhéré à ce projet et pris le «lead» quant à une réflexion globale.»

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Le marathon à Grächen en 2019

Les Mondiaux sont déjà attribués jusqu’en 2024. A partir de 2025, le Valais pourrait donc se profiler et solliciter cet événement qui est régulièrement organisé en Suisse. Le cross-country s’est déroulé à Lenzerheide en 2018. Grächen a accueilli les épreuves de marathon en 2019. Champéry avait organisé les Mondiaux «downhill» en 2011. Or, et c’est là où le projet pourrait être très intéressant pour notre canton, le Valais organiserait toutes les disciplines dans la même région et aux mêmes dates. Ce serait une première pour un sport qui a l’habitude de se «disperser» en termes de disciplines et de pays organisateurs. «Notre priorité est donc de contacter les destinations afin de sonder leur intérêt. Le VTT compte sept disciplines. On pourrait donc imaginer sept stations différentes sur une période de dix jours ou deux semaines. Avant d’aller plus loin dans ce dossier, il faut déjà fédérer les destinations. Si celles-ci ne montrent aucun intérêt, nous n’irons pas plus loin.»

Une rencontre avec les destinations

Ce groupe de travail, présidé par Steve Morabito, doit aussi réfléchir à la meilleure fenêtre en tenant compte des autres manifestations majeures qui se tiendraient en Valais. Les Mondiaux de ski, par exemple. A partir de là, il devra aussi sonder l’UCI quant à la date la plus favorable. «C’est un puzzle comprenant de nombreuses pièces qu’il s’agit de mettre en place avant d’être officiellement candidat. Par rapport aux Mondiaux sur route, organisés par des privés, nous entendons impliquer les trois piliers de notre fédération, soit les clubs, les équipes et les manifestations.»

Le groupe de travail doit rencontrer les diverses destinations susceptibles d’accueillir l’une ou l’autre discipline d’ici à la fin mars. Après quoi, la fédération créera une association chargée d’établir un dossier de candidature et de porter ce projet auprès de Swiss Cycling. «Il s’agira aussi de convaincre notre fédération suisse puisqu’il pourrait y avoir d’autres candidats dans notre pays.»

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Des cours d’agilité et de sécurité dans les écoles

Dès la prochaine rentrée scolaire, la fédération valaisanne a été mandatée par le canton du Valais pour collaborer avec le Service de l’enseignement et la police cantonale afin de donner des cours d’agilité et de sécurité dans les écoles valaisannes. Les élèves de la 5H à la 8H sont directement concernés. «Ce projet a été accepté dans le cadre de l’agenda 2020-2030 du développement durable», précise Steve Morabito. «Concrètement, lors des deux premières années, nous leur apprendrons à rouler à vélo à travers des parcours techniques. Les deux années suivantes, nous les confronterons au trafic. Les élèves passeront ensuite un test qui sera suivi d’un certificat d’évaluation. Il s’apparenterait à un permis de vélo. Ce sont les moniteurs de nos clubs qui seront chargés de ces cours, lesquels seront intégrés dans le programme scolaire. Nous serons complémentaires à la police qui se contentait d’une trentaine de minutes de formation dans chaque classe. Ce sont quelque 13 000 enfants qui sont concernés par cette mesure. Il nous reste à organiser ces cours dans le cadre scolaire et à trouver quelques partenaires privés. L’idée, c’est d’éveiller l’intérêt du vélo auprès des plus jeunes en espérant qu’ils se dirigent, ensuite, vers les clubs. De toute façon, c’est l’occasion de sensibiliser de futurs utilisateurs et de les amener à se comporter correctement dans le trafic.»
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