Michel Rey, que retenez-vous de cette nouvelle étape à Sion?
Une journée extraordinaire. La météo était de notre côté, il n’y avait même pas de vent. J’ai aimé l’attitude d’Egan Bernal. Il n’a cessé d’attaquer. Dommage, j’aurais bien aimé qu’il soit récompensé de ses efforts. Derrière, Primoz Roglic était un peu attentiste. Mais c’est normal, il défendait le maillot. Sinon, la ville de Sion était très contente. Par rapport à un jour de semaine, le public est venu un peu plus tard sur la ligne d’arrivée. Par contre, c’est plus facile à organiser un samedi. Il y a moins de contraintes. L’avantage, c’est qu’on a affaire à un vrai public de passionnés. Ils étaient également présents dans les ascensions. Ceux qui sont au bord de la route aiment vraiment le vélo. Quant aux routes, qui inspiraient quelques craintes, il n’y a pas eu le moindre pépin. L’Etat a réalisé un gros travail.
Sur le papier, c’est une étape de montagne. Mais il faut bien reconnaître que les écarts ne sont pas importants...
Que peut-on y faire? Sion tient à avoir l’arrivée en ville. La commune déborde désormais en montagne. Mais ce ne serait pas la même chose. Cette fois, il y avait quand même cinq ascensions au programme. Les coureurs étaient d’ailleurs satisfaits. Il y avait suffisamment de pourcentages et de difficultés pour se tester. Que ça se termine en plaine, pour eux, ce n’est pas important.
Sion accueille le Tour de Romandie tous les deux ans. En 2020, vous serez donc de nouveau candidat...
La ville est partante. En principe, nous serons donc là en 2020. Notre idée, c’est d’organiser un prologue pour changer. Nous avons mis sur pied des étapes en ligne, de contre-la-montre. A l’avenir, nous aimerions bien lancer le Tour de Romandie à Sion. On verra quand c’est possible. Les autorités communales sont également derrière ce projet.