Le Tour de Romandie 2020 s’arrêtera bien en Valais. A Martigny, en l’occurrence. «C’est l’occasion de tester le parcours et la sécurité à six mois des Mondiaux», confirme Richard Chassot, directeur du Tour de Romandie. La première étape, mercredi, s’élancera d’Aigle et arrivera à Martigny après une boucle à parcourir deux ou trois fois. Elle empruntera notamment la Petite Forclaz, appelée à être le juge de paix des Mondiaux 2020. «C’est un tracé sportivement et techniquement très difficile. Je me réjouis donc d’organiser ce «test event» à six mois du rendez-vous mondial. Le délai est extrêmement court. Il est de dix-huit mois alors que les organisateurs, habituellement, ont deux ou trois ans pour travailler. Cette étape sur les routes des Mondiaux pourrait aussi inciter certains coureurs à prendre part au Tour de Romandie afin de reconnaître et de tester ce parcours. C’est tout bénéfice pour nous aussi.»
Pas d’arrivée à Sion
Par contre, Richard Chassot a exclu de venir à Sion en 2020. «Il n’y a pas de contrat avec Sion qui nous contraint à revenir tous les deux ans», précise-t-il.
Seule certitude: le prologue se déroulera à Oron-la-Ville. Une étape devrait se terminer à Saint-Imier.
Sinon, Richard Chassot a apprécié l’attitude de l’équipe nationale. «Elle a fait la course. Elle était présente dans les échappées. Et elle s’est battue pour les maillots distinctifs. C’est un réel succès. J’étais souvent derrière Simon Pellaud. Je l’ai vu attaquer, insister plusieurs fois, se battre pour marquer des points pour le maillot du grimpeur. Il s’est souvent fait mal. Son attitude, c’est la preuve que ça se passe souvent dans la tête.»
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