A moins d’un accident, c’est l’hymne slovène qui résonnera dans une semaine sur les Champs-Elysées. Primoz Roglic et Tadej Pogacar, sans qu’ils aient eu à se concerter, ont réglé le sort de tous leurs rivaux. Un par un. A la régulière. A la pédale, serait-on tenté d’écrire, tant les deux Slovènes n’ont même pas besoin d’attaquer pour distancer irrémédiablement la concurrence. L’un peut s’appuyer sur son armée de petits soldats jaunes, rompus à l’exercice. L’autre paraît avoir tellement de facilité qu’il peut se contenter de rester calé dans les bonnes roues.
Le succès de Tadej Pogacar, devant son compatriote au sprint, n’a rien d’anecdotique. Il confirme que le cadet, au-delà de grignoter régulièrement son retard après le débours – 1’21 – concédé malgré lui lors d’une bordure, est en pleine possession de ses...