Un patron, deux étapes pyrénéennes et trois maillots. Tadej Pogacar est quasiment seul au monde sur le Tour de France. Le vainqueur sortant n’a rien voulu laisser à ses rivaux. Ni l’étape du jour, à Luz Ardiden, ni le maillot à pois, qu’il enlève des épaules de Wout Poels, ni la perspective, très ténue, d’une hypothétique défaillance. Tadej Pogacar ne néglige aucun accessit.
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Il contrôle mais n’oublie pas de gagner
En plus, le Slovène est diablement malin. Plutôt que d’écraser la course, sa marque de fabrique dans les Alpes, Tadej Pogacar est resté bien caché dans les roues de ses adversaires, souvent, de ses équipiers – Rafal Majka, l’essentiel du temps –, parfois. Ainsi, le leader évite d’alimenter la polémique et les suspicions. Accessoirement, il n’oublie pas de gagner.