Steve Morabito, vous êtes encore en pleine forme. Pourquoi mettre un terme à votre carrière à moins d’une année des Mondiaux en Valais, une expérience unique dans une carrière?
Sportivement, j’aurais aimé être au meilleur de ma condition à Martigny, en 2020. Mais je n’ai aucune garantie. D’abord, la Suisse n’aura peut-être droit qu’à trois places. Je pourrais y prétendre mais il y a d’autres grimpeurs très forts. Ensuite, l’investissement aurait été considérable sans même évoquer une éventuelle blessure. Enfin, j’ai eu la chance de vivre de grands événements en Valais, à l’instar du Tour de France, du Dauphiné, du Tour de Suisse et du Tour de Romandie. A chaque fois, c’était une grosse pression. Je n’avais pas envie d’axer toute une année sur ce rendez-vous alors que j’ai l’occasion d’entamer ma reconversion avec un timing parfait. La possibilité se contribuer à organiser des Mondiaux me paraît plus importante que...