«C’est la semaine du Tour de Romandie et, même s’il a été annulé, je suis autant occupé que d’ordinaire. Ça fait quinze ans que j’organise cette épreuve. Elle a pris une part monumentale dans ma vie. A l’instar du vigneron qui travaille sa vigne toute l’année et qui ne peut pas mettre en bouteilles son raisin, c’est terriblement frustrant de s’être impliqué durant douze mois et de devoir renoncer. Ces jours, j’occupe des bureaux quasiment vides et je réfléchis à pérenniser ce Tour de Romandie en dépit des signes qui ne sont pas vraiment positifs.
Le cyclisme souffre. Certes, ce n’est que du vélo. Ça peut paraître dérisoire par rapport à la santé. Mais c’est la vie de nombreuses personnes. Le Covid-19 brisera peut-être le rêve de jeunes qui aspiraient à devenir professionnels. Ce n’est pas anodin de penser que ce qui n’est pas essentiel à la vie n’a pas...
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Richard Chassot: «Ces plaisirs de la vie qui nous manquent…»
Chaque semaine, un sportif nous livre la vision de son sport et l’analyse de sa semaine. Richard Chassot, directeur du Tour de Romandie, raconte sa semaine qu’il aurait dû passer, normalement, sur les routes.
Richard Chassot aurait préféré être sur les routes, même sous la pluie, qu'entre les murs de son bureau.
Frédéric Dubuis
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