Cinq ascensions, 4500 mètres de dénivelé pour 176 km au départ de Genève, hier matin, le tout sous une température qui dépasse allégrement les 30 degrés, les visages étaient marqués à Crans-Montana, site d'arrivée de la première étape de la Haute Route Dolomites. Il s'agit, dit-on, de la plus difficile course par étapes pour les cyclosportifs. Ce n'est pas Stéphane Kamerzin, le meilleur Valaisan répertorié, qui prétendra le contraire. "C'est très dur, confirme-t-il. Mais je savais à quoi m'attendre. Il y a deux ans, j'avais couru la Haute Route Alpes. En 2014, j'avais disputé la première édition des Dolomites."
Hier, le Valaisan d'Icogne, 42 ans, roulait donc sur ses terres. Il avait beau connaître la dernière ascension. Elle fait quand même mal aux jambes. "J'ai souffert de la chaleur , admet-il. En plus, j'ai toujours de la peine à entrer dans ce type d'épreuves. Je ne voulais pas griller toutes...