Cyclosportif. En dépit de son statut, Maxime Galletti réfute le qualificatif. Ce n’est pas parce qu’il ne roule pas au sein des professionnels, qu’il ne possède pas une licence élite et qu’il n’est plus junior qu’il doit être catalogué dans cette caste de fous de vélo comme il en existe des centaines, sur nos routes. Non, le Montheysan est un – vrai – cycliste amateur. «Cyclosportif, c’est bien trop péjoratif, sourit-il. D’ailleurs, en Italie, ce terme n’existe pas.»
Il lui suffit d’égrener quelques chiffres pour comprendre «qu’il n’est pas un guignol», comme il le dit en riant franchement. Plus de 18 000 km par année, 300 000 mètres de dénivelé positif, une trentaine de courses. «En Valais, je ne connais personne qui dispute autant de cyclosportives. Pour autant, cet investissement ne correspond pas à celui d’un cyclosportif.»
Un peloton de 10 000 coureurs
Quand il court en Italie, surtout, en...