Le Tour de Romandie, comme il en a pris l’habitude, devrait de nouveau se jouer en Valais lors de l’étape reine, en 2019. Mais c’est une station qui n’est pas souvent à l’honneur, Torgon en l’occurrence, qui a été désignée pour organiser cette étape le 4 mai prochain. Un samedi. «On ne pouvait pas rêver mieux», sourit Xavier Mottet, président du comité d’organisation. «Nous avons tenté une première approche auprès de Richard Chassot (ndlr: directeur du Tour de Romandie) ce printemps dans l’espoir d’obtenir une étape entre 2020 et 2022. Nous avons été surpris d’être exaucés aussi rapidement. Certes, le timing est serré. Mais quand une telle chance se présente, il faut la saisir.»
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Le départ de l'étape n'est pas encore connu. Il est toutefois plus que vraisemblable que le peloton aura au moins un col à franchir avant de s'attaquer à la montée sur Torgon. Depuis Vionnaz, au bas de la bosse, il y a 11 km d’ascension, des pourcentages plutôt sévères et susceptibles de creuser des écarts. «La difficulté est suffisante pour que les favoris se disputent le classement général», confirme Xavier Mottet. «Preuve que l’ascension est exigeante, les stagiaires de l’UCI s’entraînent tous les jours sur nos routes.»
Une première pour Torgon depuis 1979
Richard Chassot se rendra à Torgon le 10 septembre prochain afin de répondre aux questions des organisateurs.
Le Tour de Romandie ne s’était plus arrêté à Torgon depuis 1979. A l’époque, c’est Giuseppe Saronni qui s’était imposé dans la station chablaisienne. «En mai prochain, cela fera 40 ans tout juste», relève Xavier Mottet. «Richard Chassot était content qu’on se manifeste. Torgon, ça change des stations habituelles du Tour de Romandie. Il a à cœur de faire découvrir toute la Suisse romande.»