«J’ai vécu une édition exceptionnelle du Tour de France cette année comme l’ont souligné les commentaires de la majorité des suiveurs. Les éléments se sont réunis pour donner naissance à une dramaturgie d’une rare intensité. Entre l’affirmation des jeunes coureurs, le retour d’un cyclisme offensif et l’intervention incontrôlable des éléments naturels, la course s’est révélée passionnante de la première à la dernière étape.
A l’image de ce que j’avais souhaité dans ma précédente chronique, les jeunes ont joué un rôle majeur. Ils ont bousculé les acquis des plus anciens. Le mouvement avait été amorcé lors des classiques. Le scénario s’est répété et confirmé sur une épreuve de trois semaines.
Egan Bernal a mené le mouvement. Il le concrétise avec sa première grande victoire. Même si son succès intervient après une victoire au Tour de Suisse, il a certainement surpris la grande majorité du public dont l’intérêt pour le vélo se...