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Il faudra attendre Verbier

Les Pyrénées rabotées avec des cols trop éloignés des arrivées, il faudra attendre les Alpes pour assister à une franche explication au sommet d'un Tour cadenassé par l'armada Astana.

13 juil. 2009, 05:01

DE TARBES

Sur le bitume brûlant des Pyrénées, on a lu en peinture blanche: «Mort aux Ours!». Dans notre véhicule suiveur, on a pensé très fort: «Mort aux Cols!». Un col, ça doit normalement décupler les audaces des outsiders. A une condition: le placer à bon escient sur une carte. Et cette année, les Pyrénées avaient les crocs limés. Samedi, le col d'Agnès, dernière difficulté de la 8e étape disputée entre Andorre-La-Vieille et Saint-Girons, trônait à 44 kilomètres de l'arrivée. Hier, le Tourmalet (2115 mètres) posait sa légende à 70,5 kilomètres de Tarbes. «Avec une dernière montée aussi éloignée de l'arrivée, vous détruisez l'esprit légendaire de la montagne», a estimé face aux caméras de «Stade 2» un Lance Armstrong (3e à 8'' de Nocentini) qui n'était pas pour autant contrarié d'avoir passé une journée bien tranquille. S'ils désiraient à tout prix ménager le suspense jusqu'aux Alpes, les organisateurs ont réussi...

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