Gilles Mottiez, en élites, et Noé Barras, en U23, seront les deux principaux Valaisans à prétendre jouer les premiers rôles lors des championnats de Suisse à Baden, dimanche. Ils n’ont pas les mêmes attentes.
Seul Valaisan au départ de la course élites, aux côtés des cadors de la discipline, Gilles Mottiez est conscient que le niveau du cyclocross en Suisse ne lui autorise pas de gros espoirs. «Non, entre les purs spécialistes et les vététistes qui sont très à l’aise dans cette discipline, à l’instar de Lars Forster, ce sera difficile d’être tout devant», estime le citoyen de Collonges. «Ma place se situe dans le top 10. Dans un tout bon jour, je peux me rapprocher du 6e ou du 7e rang même si je ne connais pas du tout le parcours de Baden. Je crois savoir qu’il est technique et destiné aux spécialistes. Il devrait me convenir. J’ai pris part à toutes les épreuves de la Coupe du monde en Europe avec, pour meilleur résultat, une 36e place à Tabor et un 37e rang à Namur. Courir devant 20 000 spectateurs en Belgique, où je suis resté pour d’autres courses, était une superbe expérience.»
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Combien de Suisses à Dübendorf?
Gilles Mottiez espère que cet investissement, ses résultats aussi, l’amèneront à intégrer l’équipe nationale pour les Mondiaux à Dübendorf, le 2 février. Il ne sait toutefois pas encore combien de Suisses seront au départ. «Le sélectionneur ne nous a rien dit mais il pourrait appeler six ou sept coureurs. La sélection tombera après la Coupe du monde de Nommay, dans dix jours. Je reconnais que j’ai les Mondiaux dans un coin de ma tête. Si tous les coureurs susceptibles d’être retenus, les vététistes notamment, sont candidats, ce sera difficile. Sinon, j’ai une chance. J’ai envie de me battre pour prendre part aux Mondiaux en Suisse.»
Noé Barras veut se situer par rapport aux élites
De son côté, Noé Barras sera au départ de l’épreuve U23. Il ne s’est pas fixé d’objectifs précis. «Non, parce que je n’ai pas encore les points élites et que je n’ai donc pas affronté ces coureurs durant tout l’hiver», explique le citoyen de Corin. «En Suisse, je cours avec les amateurs-masters. Le niveau est tellement relevé chez les U23 qu’il n’est pas possible d’avoir des prétentions trop élevées. Il faut savoir que six coureurs suisses U23 disputent toutes les manches de la Coupe du monde. Ça situe bien le niveau.»
Le coureur du Cyclophile sédunois espère tutoyer le top 10. Il attend surtout de se situer par rapport à la concurrence en vue de la saison prochaine. «Je veux voir où j’en suis, si j’ai le niveau pour courir avec les élites l’hiver prochain. Le cas échéant, je peux faire la demande pour intégrer la catégorie élite. J’espère donc me rapprocher du top 10 afin de finir la saison en beauté. Il y a quelques mois, je ne pensais même pas pouvoir disputer la saison de cyclocross. Je suis donc parti de loin mais je n’ai cessé de monter en puissance durant l’hiver.»
D’autres Valaisans sont engagés à Baden: Dimitri Morard (U23), Thomas Clapasson (U23), Morgan Guérin (U17) et Frédéric Nenet (masters).
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