Ce n’est pas faire injure aux 156 rescapés du Tour de France que d’affirmer que la victoire ne concerne plus que deux coureurs: Primoz Roglic, l’aîné, déjà vainqueur d’une Vuelta, et Tadej Pogacar, le cadet qui ne doute de rien. Les autres, malgré des écarts encore décents, sont déjà très heureux de suivre le rythme. «Ça devient une évidence dès le moment où d’autres favoris sont désormais très loin au général», assène Christophe Moreau, quinze Tour de France à son actif. «Ce sont les deux hommes forts du Tour. Ça pourrait même se jouer à coups de secondes lors du chrono, comme en 1989.»
«Les favoris et outsiders désormais distancés ne reviendront pas», assure Steve Zampieri, ancien professionnel. «Ils ont pris un coup au moral.»
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