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Cyclisme - Tour de France: le Néerlandais Dylan Groenewegen remporte la 7e étape

Dylan Groenewegen a remporté la 7e étape du Tour de France au sprint vendredi, devant Caleb Ewan et Peter Segan. L'Italien Giulio Ciccone conserve son maillot jaune. Il s'agissait de l'étape la plus longue de cette édition.

12 juil. 2019, 17:50
/ Màj. le 12 juil. 2019 à 18:43
Le Néerlandais Dylan Groenewegen a remporté la 7e étape du Tour de France vendredi. (Archives)

Les sprinters gagnent à tour de rôle. Le Néerlandais Dylan Groenewegen (Jumbo) s'est adjugé la 7e étape du Tour de France à Chalon-sur-Saône, sans conséquence sur le classement général mené par l'Italien Giulio Ciccone (Trek).

Groenewegen, qui n'avait pu sprinter le premier jour à Bruxelles à cause d'une chute, a égalisé avec l'Italien Elia Viviani et le Slovaque Peter Sagan, déjà vainqueurs. Mais à l'arrivée, le Néerlandais a dû attendre le verdict prononcé après examen de la photo-finish, à cause du très faible écart le séparant de l'Australien Caleb Ewan.

"C'est très serré à chaque fois que je sprinte contre Caleb (Ewan). J'ai senti qu'il revenait dans les 50 derniers mètres", a déclaré Groenewegen, qui a atteint la vitesse maximale de 74,1 km/h dans le sprint (70 km/h pour Ewan).

Pour le Néerlandais, c'est le quatrième succès d'étape dans le Tour auquel il participe pour la 4e fois. Depuis 2017, il a toujours gagné au moins une fois, confirmation de son appartenance au cercle des tout meilleurs spécialistes même si la hiérarchie du sprint 2019 reste à faire.

 

 

 

Le maillot vert, le Slovaque Peter Sagan, a pris la troisième place devant l'Italien Sonny Colbrelli. Quant à Viviani, dont l'équipe a lancé le sprint, il a été débordé par des coureurs venus à pleine vitesse de l'arrière (6e).

Le schéma habituel des journées de plaine a été respecté dans cette étape de transition, de la Franche-Comté à la Bourgogne, sur un parcours ensoleillé de 230 kilomètres. Deux coureurs, les Français Yoann Offredo et Stéphane Rossetto, sont partis tôt à l'avant pour conduire une échappée de 218 kilomètres.

 

 

Ciccone marque Alaphilippe

Habitués des longs raids, les deux hommes qui se connaissent bien ont ouvert la route jusqu'à 12 kilomètres de l'arrivée. Ils ont compté moins de six minutes d'avance pour avantage maximal, sans bénéficier de la clémence des équipes des sprinters (Deceuninck, Lotto, Jumbo) qui ont dicté l'allure du peloton. En revanche, les Trek de Ciccone n'ont pas eu à travailler.

Le vent de face jusqu'à l'approche du final a ôté les velléités d'attaque aux candidats. Pas même quand le Colombien Nairo Quintana et l'Irlandais Dan Martin ont été pris dans une petite cassure à une trentaine de kilomètres de l'arrivée.

Samedi, la 8e étape emprunte un parcours de moyenne montagne au long des 200 kilomètres reliant Mâcon à Saint-Etienne, avec pas moins de sept côtes au programme.

"Ce sera une journée très importante, ça va être très dur, plus qu'on ne le pense", prévient Thibaut Pinot. Les chiffres donnent raison au Français: le dénivelé total de l'étape atteint 3844 mètres, soit le cinquième dans les vingt-et-une étapes au programme de cette 106e édition. A peine 100 mètres de moins que le total de l'étape de La Planche des Belles Filles.

 

 

Ciccone dispose d'un mince avantage sur son dauphin Julian Alaphilippe, 6 secondes. Une avance à la merci d'une bonification en cours d'étape ou à l'arrivée, si le Français passe à l'attaque pour récupérer le maillot jaune perdu jeudi à La Planche des Belles Filles.

Prudent, le jeune Italien (24 ans) a marqué "Alaf" à l'arrivée à Chalon-sur-Saône. Il a franchi la ligne dans sa roue. "Je sais que six secondes, ce n'est rien, a déclaré le porteur du maillot jaune. Mais je vais essayer de le garder."

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