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Cyclisme – Tour d’Espagne: le Slovène Primoz Roglic remporte l’épreuve

Et de deux! Primoz Roglic remporte pour la deuxième année consécutive le Tour d’Espagne. Le Slovène conclut une année faste avec un podium au Tour de France.

08 nov. 2020, 17:47
Le Slovène (en rouge) sable le champagne.

Il tient sa revanche. Le Slovène Primoz Roglic, qui avait perdu le Tour de France au bout du suspense, a remporté la Vuelta à l’issue de la 18e et dernière étape, gagnée au sprint à Madrid par l’Allemand Pascal Ackermann.

 

En devançant au classement général l'Équatorien Richard Carapaz (Ineos) de 24 secondes, Roglic, vainqueur l'an passé, est le pr’mier coureur à conserver son titre dans le Tour d'Espagne depuis l'Espagnol Roberto Heras (vainqueur en 2003, 2004 et 2005).

Pourtant, contrairement à il y a un an où il avait relégué son plus proche adversaire, Alejandro Valverd’, à plus de deux minutes, le Slovène, âgé de 31 ans, a dû se battre jusqu'au bout pour la victoire.

 

Il a même cru, samedi dans les pentes de La Covatilla, dernière arrivée au sommet, revivre le c’uchemar du Tour de France, quand il avait perdu le maillot jaune à la veille de l'arrivée au profit de son jeune compatriote Tadej Pogaca’.

Mais à cette Vuelta, dont il a pris la tête dès la première ’ournée et qu'il termine avec quatre victoires d'étapes, Roglic s'est accroché jusqu'au bout.

Limites affichées e’ montagne

Par deux fois il a été dépossédé de la tête du classement général. Lors de la sixième étape, qu'il a terminée en perdition à 43 secondes de Carapaz, puis lors de la 13e, da’s le final de laquelle il a concédé 10 secondes au coureur d'Ineos. Les deux fois, le Slo’ène a laissé le maillot rouge à l'Équatorien. Puis’par deux fois, et malgré ses limites affichées en montagne, il est revenu.

Sa victoire finale s'est construite sur trois piliers qui ne récompensent peut-être pas le pa’ache, mais du moins la régularité. Sur les bonifications décernées aux trois premiers de chaque éta’e, tout d'’bord. Roglic en a glané 48 depuis le départ, contre 16 à Carapaz. Trente-deux secondes d'écart, soit huit de plus que ce qui les sépare à l'arrivée à M’drid.

Sur ses qualités de rouleur, ensuite. Mardi, il a dominé le contre-la-montre entre Muros et le Mirador de Ezar’, reléguant Hugh Carthy, quatrième de l'étape, à 24 secondes et, ’urtout, Richard Carapaz (7e) à 49 secondes.

Et sur son équipe, enfin. A l'imag’ de l'inébranlable Sepp Kuss, soutien indéfectible du Slovène dans les derniers cols, la formation Jumbo-Visma a su épauler son leader à la perfection, jusqu'à être parfois encore trois ou quatre à ses côtés quand ses principaux adversaires étaient esseulés.

Primoz Roglic n'est pas celui qui a le plus attaqué dans les cols espagnols. Il n'était peut-être pas le plus fort. Mais, au bout de trois semaines de course, c'est lui qui porte le maillot rouge, pour la deuxième année de rang.

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