Michel Rey, on imagine qu’en dépit du froid, vous avez pas mal transpiré ces derniers jours…
Le mot est faible. C’est vrai qu’on a eu beaucoup de soucis ces derniers jours, de grosses craintes, de nombreuses modifications et des infos contradictoires. D’avancer le départ de deux heures, c’était la meilleure décision. Finalement, il n’y a pas eu le moindre couac.
Sinon cette chute de Geraint Thomas qui fera le tour du monde…
Ce n’était pas l’objectif, bien sûr. Mais c’est une image un peu surréaliste de le voir tomber pareillement, si proche de l’arrivée. En rigolant, j’ai dit à l’un de mes collaborateurs qui avait nettoyé la route un peu plus tôt: «Tu vois, tu as trop poli le bitume… C’est devenu glissant.»
«Quand il a fallu décider d’avancer l’heure de départ, je ne me suis heurté à aucune objection.»
Une arrivée à 2090 mètres d’altitude, fin avril, c’était un...