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Cyclisme: Raphaël Addy succède à Maxime Galletti à Châtel

La Châtel Chablais Léman Race reste en mains valaisannes grâce à Raphaël Addy, vainqueur au sprint devant un Belge. Maxime Galletti, lui, a été trahi par la mécanique.

17 août 2020, 16:30
Raphaël Addy s'est imposé avec une certaine marge, lors du sprint.

La Châtel Chablais Léman Race, une cyclosportive de 150 km pour 3100 mètres de dénivelé, est restée en mains valaisannes. Raphaël Addy (Ciclissimo Uvrier) a succédé à Maxime Galletti, vainqueur en 2019. Le citoyen d’Isérables a précédé le Belge Frédéric Glorieux de cinq secondes. «Tout s’est joué au sprint», raconte-t-il. «Cette fois, l’arrivée n’était pas à Châtel mais trois kilomètres plus loin, en côte. Je ne connaissais pas cette ultime difficulté. Mon adversaire a probablement pensé que j’étais plus rapide que lui au sprint. Il a donc placé trois ou quatre attaques sèches. J’ai pu répondre à chaque fois. Je me suis donc imposé après avoir lancé le sprint. C’était une très bonne journée.»

Toute la journée à l’avant

Après son abandon lors du Tour des stations, alors à court d’entraînement, Raphaël Addy a obtenu la confirmation qu’il était en bonne condition. Il n’a cessé de faire la course à l’avant. Dès le col du Corbier, la première difficulté de la journée, il s’est retrouvé dans un groupe de trois coureurs, d’abord. Celui-ci a vu le retour de deux autres concurrents. «Compte tenu du parcours, une succession de petites bosses et de descentes, c’était mieux d’être dans un petit groupe devant que de courir au sein du peloton.»

Plus tard, ils n’étaient plus que trois: Raphaël Addy, Frédéric Glorieux et le Français Bastien Tronchon, un peu juste au fil des kilomètres. «J’ai tenté d’attaquer dans le dernier col mais le Belge est chaque fois revenu. J’ai compris alors que ça se jouerait entre nous deux en remontant la vallée d’Abondance, vent de face.»

Maxime Galletti, une batterie à plat

Vainqueur l’année passée, Maxime Galletti a été trahi par la batterie de l’une de ses deux manettes qui lui servent à passer les vitesses. «A la fin de mon entraînement, je ne pouvais plus changer les vitesses», déplore-t-il. «Un stand m’a prêté un vélo à dix minutes du départ mais je n’ai eu que des problèmes, au point de devoir m’arrêter quatre fois durant la première heure de course. L’aspect positif, c’est que ça fait deux semaines que je me sens très bien. Le week-end précédent, j’avais terminé quatrième de la Gurnigel Classic.» A Châtel, il a dû se contenter d’un 33e rang à 21’54 du vainqueur.

Deux autres Valaisans dans le top 10

Raphaël Addy compte bien disputer le Parcours du Semnoz (127 km, 3200 m de dénivelé) dimanche, à Annecy et la Marmotte des Alpes, en France. «Il y a peu de cyclosportives cette année. J’espère en courir un maximum.»

Fabien Monnier (Team Papival Scott) s’est classé 10e du scratch, à 5’45 de Raphaël Addy. Nathalie Monnier (Passionne Sportiva) a terminé 8e chez les dames à 37’14 de Linda Farczadi. 

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