Est-il possible d’être aussi différents, sur un vélo et dans la vie, que Simon Pellaud et Sébastien Reichenbach? Ils sont pourtant nés à quelques kilomètres l’un de l’autre, n’ont que 3 ans d’écart et ont porté le même maillot, chez IAM. En termes de carrière, de tempérament et de personnalité, les deux Martignerains affichent chacun des particularités très différentes. «Ils sont le rouge et le blanc du drapeau valaisan», sourit Steve Morabito, qui les a côtoyés de près durant sa carrière.
Leur caractéristique: un grimpeur face à un puncheur
Sébastien Reichenbach s’économise sur le plat pour être efficace dans les ascensions. © Fahny Baudin
«Sébastien a ce coup de pédale naturel propre aux purs grimpeurs», relève Steve Morabito. «C’est le lieutenant idéal pour un leader en montagne, capable de l’accompagner très loin. Pour son gabarit, ses watts par kilos sont quand même assez hors normes. Il y a peu d’athlètes...