Effrayant. Violent. Intense. Inédit. Etouffant. Brutal. Epouvantable. Les adjectifs ne manquent pas pour qualifier le dernier né des cols appelé à devenir mythique. La Loze, entre Méribel et Courchevel, c’est 21,5 km à 7,8% de moyenne pour une arrivée à 2304 mètres d’altitude. Le toit du Tour, le cauchemar tout désigné des sprinters qui mettront plus d’une heure et demie pour dompter la «bête».
Génial pour les uns, une hérésie pour les autres
Le col de la Loze, c’est une pépite, une découverte géniale pour les uns. «Le prototype du col du XXIe siècle», assène Christian Prudhomme, le patron du Tour de France. «Un moment clé, quelque chose d’énorme», se réjouit Thomas Voekler, ancien baroudeur du mois de juillet.
C’est une hérésie écologique pour les autres, tous ceux qui se sont insurgés après le goudronnage de cette route que les élus, un rien démagogues, ont voulu offrir aux cyclosportifs.