Kilian Frankiny avait obtenu un bon de sortie à l’occasion de la 9e étape du Giro, dimanche. Initialement, il aurait dû attendre la dernière semaine, les grosses étapes de montagne, pour prendre sa chance. Jusque-là, la Groupama-FDJ s’était essentiellement concentrée sur les étapes pour sprinters, lesquelles ont d’ailleurs souri trois fois à Arnaud Démare. «La veille au soir, les directeurs sportifs m’ont signifié que je pouvais prendre l’échappée.»
Un dernier relais fatal
Aussitôt dit, presque aussitôt fait pour le grimpeur haut-valaisan, qui a toutefois dû attendre plus de 80 km avant de se glisser dans le bon groupe. Il a d’ailleurs dû profiter d’un petit relâchement du peloton pour sortir du groupe et rejoindre les quatre échappés. «J’avais laissé beaucoup d’énergie en début d’étape pour tenter d’accrocher le bon coup», confirme-t-il. «Mais j’ai pu contrer et réintégrer le groupe.»
Durant plusieurs kilomètres, le cycliste de Naters a démontré qu’il avait...