Simon Pellaud n’était pas forcément emballé à l’idée de courir le Giro dell’Appennino, une semaine avant les Mondiaux. Il n’avait pas encore digéré ses deux chutes, en août. Finalement, cette course lui a permis de se relancer, physiquement et moralement. «C’est la première fois que les douleurs au dos étaient supportables», confirme-t-il. «Finalement, j’ai dû m’arracher en fin de course pour aller chercher des points en vue de la Coupe d’Italie. Ça m’a complètement rassuré dans l’optique de la course sur route des Mondiaux.»
Une course à l’usure
Le Martignerain disputera dimanche son premier championnat du monde chez les élites. Il découvrira, à l’instar de tout le peloton, un parcours inédit tracé autour du circuit d’Imola. Il en sait toutefois assez pour se faire une idée précise du rôle qu’il devra assumer durant la journée. La première partie de la course, tout au moins. «Ce sont des petites routes étroites...