Fidèle à son habitude et à sa réputation, Simon Pellaud a mouillé le maillot lors du Giro. Très régulièrement à l’attaque, présent un jour sur trois dans une échappée majeure, il ne lui a manqué que la conclusion. Il en retiendra certaines leçons, ces prochaines années.
Quel est le goût de ce Giro, finalement?
Il est moins amer que lors du deuxième jour de repos. Je suis bien moins frustré grâce à mes deux échappées lors des quatre derniers jours de course. Je me suis vraiment fait plaisir. Et cette dernière étape en ligne, samedi, sur le territoire suisse, c’était juste magnifique.
Pourtant, vous avez connu un incident mécanique qui vous a fait perdre le contact avec le groupe de tête…
Mon dérailleur arrière m’a lâché. J’ai dû le changer alors qu’on attaquait le San Bernardino. Je venais de répondre à une attaque et nous étions sur le point de...