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Christophe Spahr: "L'asthme, le mal du cycliste"

Le commentaire de notre spécialiste du cyclisme sur le contrôle positif de Christopher Froome.

13 déc. 2017, 20:53
Chris Froome a été pincé le 7 septembre à trois jours du terme de la Vuelta.

Chris Froome, ce n’est pas un secret, souffre d’un asthme quasi chronique. D’ailleurs, c’est bien connu qu’il y a bien plus d’asthmatiques dans le peloton cycliste, proportionnellement, que dans la population en général. Au-delà de cette incongruité qui mériterait, par ailleurs, une véritable étude, le contrôle «anormal» du Britannique incite une double réflexion. D’abord, il n’y a rien de choquant ni de scandaleux à ce qu’un cycliste puisse, à l’instar de n’importe quel employé, soigner son asthme.
Outre ces valeurs deux fois plus élevées qu’admises, Chris Froome et par extension la Sky jouent avec le feu et la double ligne blanche depuis trop longtemps pour qu’ils puissent bénéficier d’un bénéfice du doute trop excessif. L’ouverture d’une enquête amènera évidemment un bataillon d’avocats à dénicher un quelconque vice de procédure afin d’innocenter le coureur. La démarche est récurrente. 
Il n’en reste pas moins que les soupçons autour du Britannique et de la Sky, toujours, la domination qu’ils exercent sur le peloton, l’attitude parfois arrogante qu’ils affichent, la surreprésentation de leurs coureurs dans les rendez-vous majeurs et certaines révélations n’invitent pas à croire en la bonne foi du coureur et de son entourage. Il ne fait aucun doute que cette affaire doit soulager, peut-être même réjouir, nombre de ses adversaires.

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