Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Ces "bad boys" du peloton...

A Carmaux, la victoire s'est jouée au sprint entre les deux meilleurs ennemis de la ligne droite. Andre Greipel a dominé Mark Cavendish. Tout un symbole dans un milieu où l'on ne se fait aucun cadeau.

13 juil. 2011, 05:01

Ils font le même métier, prennent - quasiment - les mêmes risques et ont le même mérite. Mais entre les sprinters, ces "bad boys" du peloton et les grimpeurs, des "gentlemen" qui n'hésitent pas à se faire des politesses au sommet d'un col, la comparaison s'arrête là. A la nature de la route, en quelque sorte. Là où le cycliste peut être d'une rare générosité dans les dénivelés, au point d'offrir une victoire à un rival - Contador n'est pas le moins "généreux" - il peut devenir proprement imbuvable au bout d'une longue ligne droite. Au point d'échanger des coups. Au propre comme au figuré. Et de s'envoyer quelques piques qui n'ont, ici, rien de très sympathique. "Rojas est une merde", avait lâché Alessandro Petacchi, durant la première semaine. La veille, l'Espagnol avait accusé l'Italien de lui avoir donné un violent coup dans les côtes à 1,5 kilomètre de l'arrivée...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias