Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Quinze minutes ne suffisent pas contre Fribourg Olympic

Auteur d’un encourageant début d’acte I en demi-finale, le BBC Monthey-Chablais a rapidement été rattrapé par la réalité du parquet face à l’ogre Fribourg-Olympic (89-71).

19 mai 2019, 07:06
Monthey a fait douter Olympic durant presque deux quarts.

Le BBC Monthey-Chablais a tenu tête et fait douter – un peu – Fribourg Olympic durant un peu plus d’un quart d’heure de jeu lors du premier acte des demi-finales des play-off. Insuffisant face aux favoris au titre de champion de Suisse qui, une fois lancés, semblent tout simplement injouables. Valaisans et Fribourgeois se retrouveront mardi soir pour l’acte II. Toujours sur le parquet fribourgeois. Des retrouvailles que pourrait manquer le mercenaire de Monthey Joel Wright, touché à une jambe. 

Le tournant: Olympic se réveille en fin de 2e quart

Monthey a défendu dur, s’est montré très concerné et a exercé une intensité digne d’une demi-finale de play-off durant les quinze premières minutes de la partie. Face à un Fribourg Olympic pas encore totalement à l’aise dans ses baskets, les hommes de Patrick Pembele ont ainsi 26-23. Un minimum quand on voit le déchet laissé par les visiteurs sous panier fribourgeois.

On n’a pas tenu la cadence. Sans compter qu’on leur a offert passablement de secondes chances.
Patrick Pembele, entraîneur du BBC Monthey-Chablais

Des visiteurs qui peuvent nourrir quelques regrets, eux qui auraient pu mener d’une dizaine de points. Mais qui ont finalement rejoint le vestiaire menés de cinq unités. «On savait qu’on devait parfaitement entamer le match. Si vous laissez Fribourg prendre d’entrée de match dix points d’avance, la mission devient quasi impossible. Quand elle est en confiance, cette équipe déroule son jeu», analyse l’entraîneur des Sangliers Patrick Pembele. «On n'a par contre pas su assez profiter de l’entrée un peu plus tardive dans le match de notre adversaire. On ne s’est pas montré assez lucides. Leur pression défensive, qui devenait de plus en plus forte, nous a fait perdre de plus en plus de ballons. On n’a pas tenu la cadence. Sans compter qu’on leur a offert pas mal de secondes chances», constante encore l’homme fort du banc montheysan. 

La crainte: Wright à nouveau sur le flanc?

L’un est resté au sol, l’autre boitait lourd. Joel Wright et Karl Cochran n’ont d’ailleurs pas été au terme de la partie. Les  nouvelles de santé des deux Américains sont contrastées. «Cochran a été touché à une cheville. Mais cela ne devrait normalement pas être trop grave. Wright a par contre été touché à la jambe opérée. Il va passer une IRM. Ça ne sent pas très bon», détaille Patrick Pembele. Et voilà que l’entraîneur va certainement à nouveau devoir composer avec une rotation et un mercenaire en moins. «On perdrait un peu de rythme, bien sûr. Mais d’autres joueurs, comme Maza ou Monteiro, qui ont montré de belles choses contre Massagno en quarts, peuvent augmenter leur niveau et venir rappeler qu’on peut compter sur un effectif profond.» 

La suite: retrouvailles mardi, toujours à Fribourg

Être battu de cinq ou de vingt points ne change rien en play-off. «Au final, l’équipe qui l’emporte n’empoche qu’un point. Voilà ce qu’on doit se dire. Tout est encore possible», rappelle Kenneth Frease. Pour cela, il va falloir reproduire le schéma de jeu du premier quart d’heure. Et espérer qu’Olympic ne connaisse à nouveau pas sa réussite habituelle sur les tirs à trois points. Comme lors de cet acte I. Sans quoi, la fin des play-off se rapprocherait déjà.   «On va essayer de corriger les erreurs commises pour venir prendre un match à Fribourg», termine Patrick Pembele. 

Votre publicité ici avec IMPACT_medias