Le public continue de bouder les matches de basket, en semaine. Pas franchement nouveau, le phénomène tend à se radicaliser, malgré le passage à trente matches (en LNA masculine).
Pour l'heure, la volonté de fidéliser les amateurs de la sphère orange à un autre horaire que le samedi 17 h 30 s'avère bien ardue. «Il y a quelques années, en Belgique, nous avions connu pareille évolution», se remémore Thibaut Petit, l'entraîneur du BBC Monthey. «Ensuite, après deux saisons de transition, les gens ont pris l'habitude des matches en semaine. Même si la moyenne de spectateurs demeure, encore aujourd'hui, un peu plus faible que pour un match du samedi, elle a singulièrement augmenté.»
«Avec le temps, cette formule va porter ses fruits,» corrobore le directeur de la Ligue nationale, Gabriel Gisler, prêt à donner encore une chance à la formule actuelle durant quelques années.
Plusieurs clubs présentent des baisses sensibles de...