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Basket: à Neuchâtel, le BBC Monthey-Chablais sait qu’il devra défendre

Après avoir remporté un premier succès cette saison mercredi face à Bâle, les jaune et vert se déplacent à La Riveraine pour y affronter un adversaire d’un tout autre calibre.

14 nov. 2020, 05:30
La victoire face à Starwings a rassuré Patrick Pembele. Mais Union représente un adversaire bien plus coriace.

Très remuant le long de sa zone technique, accompagnant de la voix et même du geste chaque offensive des siens et n’hésitant pas à recadrer ses hommes avec force, Patrick Pembele a vécu une soirée très mouvementée face à Starwings mercredi soir.

Même pour une équipe en retard dans sa préparation et tout juste sortie de quarantaine, égarer des points face à des Bâlois privés de leur meneur américain aurait été difficilement acceptable. «J’étais apaisé dans un sens, après ce match, parce qu’il y a eu des bonnes choses sur le plan collectif et dans l’attitude», confie le coach des Sangliers.

Apaisé peut-être, mais pas encore rassasié et satisfait par la prestation des siens. «En prenant le temps de regarder le match à la vidéo, je nous ai trouvés trop brouillons. Heureusement, Bâle n’a pas su punir nos erreurs.»

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Mais si Starwings n’avait sans doute pas les ressources pour le faire, Union Neuchâtel que les Montheysans affronteront ce samedi à 17 h 30 à La Riveraine ne fera sans doute pas preuve de la même maladresse. «Nous devrons limiter au maximum les pertes de balle dans nos transitions offensives. Le rythme sera différent de celui de mercredi, on devra se montrer plus réfléchi, parce qu’en face, des joueurs comme Humphrey, Taylor ou Colon se feront un plaisir de nous sanctionner.»

Si nous devons courir tout le match, ils seront avantagés. Alors ce sera à nous de bien faire bouger la balle, pour les obliger à courir également.
Patrick Pembele, coach du BBC Monthey-Chablais

Retrouvailles avec Anabir

Face à une équipe «à la profondeur et à la qualité de banc impressionnantes», les jaune et vert n’auront d’autre choix que de défendre. Et de bien défendre si possible. Pour souligner la force de frappe des Neuchâtelois, le coach veveysan s’appuie d’ailleurs sur un exemple plutôt parlant, celui de Noé Anabir.

La saison dernière, sous les couleurs chablaisiennes, celui-ci disposait en moyenne d’un temps de jeu de 27 minutes. Cet automne, la recrue d’Union doit se contenter de 15 petites minutes jusqu’à présent.

«Si nous devons courir tout le match, ils seront avantagés. Alors ce sera à nous de bien faire bouger la balle, pour les obliger à courir également.» Sans quoi, Arthur Edwards et ses coéquipiers se retrouveront rapidement dans les cordes. «Il faudra également que nous contrôlions le rebond, un domaine où nous n’avons pas été bons mercredi et où, au contraire, Neuchâtel excelle.» A noter que pour ce déplacement sur les rives du lac, Patrick Pembele pourra compter sur un effectif au complet.

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