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Volleyball: le parcours inspirant du VBC Haut-Lac

Né d’une histoire atypique, le club du VBC Haut-Lac continue son ascension et son évolution grâce notamment à un comité 100% féminin.

02 déc. 2019, 15:31
Le comité du VBC Haut-Lac, de gauche à droite: Zélie Gex (secrétaire), Ludmilla Delgado (membre), Caroline Bovay (caissière), Aline Nonn (vice-présidente et responsable technique seniors), Pauline Gex (responsable technique juniors et blogueuse), Aude Cornut (responsable réseaux sociaux). Devant: Katia Genolet (présidente et RP-Communication).

Une histoire atypique. De celle qu’il fait bon d’entendre, ne serait-ce que pour croire en la solidarité, l’enthousiasme et le plaisir. Cette histoire, c’est celle du VBC Haut-Lac, créé il y a deux ans. Un club jeune, mais dont les jalons ont été posés il y a dix ans, à Port-Valais. Retour sur ce parcours inspirant, avec quelques joueuses de la 4e ligue.

Tout commence par un appel à venir taper du ballon. Comme ça, en détente, mixte, et simplement. Katia Genolet et Aline Nonn, actuelles joueuses de Haut-Lac, y répondent. Puis c’est l’emprise du virus. Quelques années et attaques plus tard (en 2011), c’est ainsi une première équipe féminine qui s’inscrit en championnat de 4e ligue (F4), sous la houlette du club de gymnastique de Port-Valais, garant de son existence et des frais qui s’y relient. Une petite dizaine de joueuses s’entraîne, joue, tant bien que mal, en étant parties de zéro.

D’un point de vue factuel, c’est la galère. Les filles ne gagnent quasiment aucun set, et s’abonnent systématiquement à la dernière place du classement. «On n’avait pas la tête sous l’eau, mais sous le caillou», déplore la joueuse Aude Cornut. Mais d’un point de vue humain, c’est carton plein: le noyau se crée solidement. Ce dernier encourage les filles à persévérer, à croire en leurs chances et en leur progression malgré l’accumulation de défaites. «L’état d’esprit nous faisait tenir», ajoute Pauline Gex.

«Magic»

Lorsqu’elles se rassemblent au milieu du terrain, c’est «magic» qu’elles crient. «On perdait tout, et on revendiquait ce «magic»; ça ne faisait pas sens», rigole Pauline Gex. Reste que ce mot-clé est peut-être le plus représentatif de ce qui définit cette équipe. Et mine de rien, en 2019, cette dernière figure fièrement dans le peloton de tête du championnat F4. Même si les joueuses admettent y trouver leur compte, Katia Genolet, capitaine, ne cache pas les ambitions de la saison: «On vise la promotion cette année. La saison passée, on l’a manquée de justesse. Cette fois sera la bonne!» s’enthousiasme-t-elle.

Si les filles ont été suivies par diverses personnes dont Vincent Amiguet, ancien joueur de 2e ligue de Port-Valais, qui a été déterminant pour leur progression technique, aujourd’hui, c’est René Chablais qui les coache. Ex-entraîneur de volley et foot à Port-Valais, l’homme du banc sait «cadrer le poulailler». Fort de son expérience et de son énergie, René Chablais pousse ses joueuses à la gagne. Car dix ans après, le noyau perdure encore. Les filles se retrouvent avec enthousiasme pour défendre les couleurs de leur club, l’actuel VBC Haut-Lac.

Le VBC Haut-Lac depuis 2017

Si les balbutiements sont associés à Port-Valais, depuis 2017, suite à la scission de la section volley et de la société de gym du Bouveret, le VBC Haut-Lac détient sa propre identité. Le club compte aujourd’hui une soixantaine de membres et plusieurs équipes: mini-volley, U15, U17, équipe détente. Reste que l’objectif est de créer une équipe masculine et une seconde équipe féminine d’ici à une ou deux saisons. Le VBC Haut-Lac continue son ascension et son évolution, grâce notamment à un comité, pour le coup 100% féminin, qui s’investit pleinement. «Nous en sommes extrêmement fières», conclut Katia Genolet. 

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