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Un mauvais signal contre le hooliganisme

Trois des quatre supporters impliqués dans l’attaque du car du FC Servette échappent à toute sanction, faute de preuves. Quant au quatrième, il s’en sort très bien. Ce n’est pas sûr qu’un tel verdict incitera les hooligans de notre pays à se calmer. La chronique de Christophe Spahr, responsable des sports au «Nouvelliste».

10 sept. 2018, 19:00
Christophe Spahr, journaliste au «Nouvelliste».

Foot: les hooligans n’ont pas grand-chose à craindre

La Suisse veut-elle vraiment annihiler le hooliganisme dans les stades, aux abords et, plus généralement, dans les espaces publics? La question est légitime à la suite du verdict du tribunal de Thoune, lequel a blanchi trois des quatre «supporters» du FC Sion après l’agression d’un bus du FC Servette sur une aire d’autoroute. Faute de preuves. Quant au quatrième, tenez-vous bien, il écope de 19 jours-amende – ferme, quand même – 76 jours avec sursis et d’une interdiction de stade jusqu’en 2020. Tu m’étonnes qu’il ne devrait pas contester ce verdict…

A lire aussi : Attaque du bus du FC Servette: un supporter du FC Sion condamné, trois autres Valaisans relaxés

Hockey: parce qu’ils ont osé, ils méritent de réussir

Ce n’est pas parce qu’ils sont tous deux actifs, notamment, dans le bâtiment et l’immobilier que Patrick Polli et Steve Vergères étaient...

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