5 h 30, Grône s’éveille. Enfin, presque. Pour l’heure, elles ne sont que deux à fendre la nuit et à se glisser dans l’eau de la piscine communale. Joanna Ryter et Emma Bilham ne sont pas aussi matinales pour le seul plaisir de profiter du bassin pour elles toutes seules. Les deux triathlètes doivent à leur statut professionnel de pouvoir fréquenter les piscines, fermées au grand public.
Mais pourquoi aussi tôt? «Deux raisons à cela», expliquent-elles. «Plus tard, dans la journée, le bassin est occupé par les écoles. Et nous travaillons à côté de notre sport. Il faut se lever tôt; ce n’est pas toujours facile. Les nuits sont courtes. Mais nous sommes reconnaissantes vis-à-vis de Grône de nous laisser nous entraîner.»
Une piscine ouverte, un vrai luxe
Elles s’y rendent quatre à cinq jours par semaine pour une grosse séance d’une heure et demie. Emma Bilham est aux anges....