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Swiss Peaks: la question du jour [5/5]

327 courageux se sont élancés dimanche d’Oberwald pour la deuxième édition du Swiss Peaks Trail. Leur objectif: rallier Le Bouveret, 360 kilomètres plus loin. Découvrez la dernière question entourant cette course hors norme.

07 sept. 2018, 12:01
Mickaël Nançoz à l'arrivée du Swiss Peaks 360 kilomètres.

Comment récupérer et reprendre un rythme de vie normal après avoir passé plusieurs jours et plusieurs nuits sur le parcours des 360 kilomètres?

La réponse de Mickaël Nançoz, 3e au scratch et premier Suisse du Swiss Peaks 360 km: «Après plus de 96 heures passées sur le parcours, reprendre un rythme de vie normal est loin d’être simple. C’est surtout sur les plans du sommeil, de l’alimentation et de l’hydratation qu’il faut du temps; je dirai au minimum deux semaines pour récupérer un rythme normal.

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Sur la totalité des 360 kilomètres, j’ai effectué sept siestes de vingt-cinq minutes, alors jeudi après mon arrivée, je n’ai pas mis très longtemps avant de m’endormir. D’abord sur le trajet vers Daillon, puis sur le canapé entre 16 h 30 et 2 h 30. Je me laisse encore la journée de samedi pour me reposer quand mon corps le demande. Puis je devrai reprendre le rythme régulier. De toute manière, avec des enfants en bas âge, je n’aurai pas trop le choix, ma femme a déjà suffisamment donné pour m’épauler avant, pendant et après la course.

Du point de vue de l’alimentation, j’ai tenté d’alterner le sucré et le salé sur tout le parcours, même si sur la fin du tracé, on a plus forcément envie de s’alimenter ou de s’hydrater. Vendredi, après m’être réveillé, j’ai répondu rapidement à l’appel de mon estomac. J’essaie de manger peu, pour éviter de tout régurgiter, mais de manger de bonnes choses. Mais la déshydratation n’a pas dû être trop importante durant les 360 kilomètres car je ne souffre pas de ce point de vue. 

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Sur le plan physique, je suis étonné car les douleurs musculaires ne sont pas trop importantes. Par contre, mes pieds ont souffert, surtout la voûte plantaire qui est pleine de microlésions. Pour les soigner et soigner mes cloques, je fais des bains de soin et je ne lésine pas sur la crème. 
Au final, cette expérience a été fabuleuse et je ne regrette rien. J’ai en pris plein les jambes, mais aussi plein les yeux.»

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